Auto Rencontres2024-02-16T19:21:34+01:00urn:md5:c632d3393ee5957bae09ddb83e0311f3DotclearEssai: Noble M600urn:md5:8d852e3a7a2920c8a004dea2e68b4aa12011-04-28T14:20:00+02:00Soufyane BenhammoudaEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2011/monaco/essai_noble_m600/.mini_m.jpg" alt="mini.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="mini.jpg, avr. 2011" />
Que dieu protège l’Angleterre ! Une sentence quelque peu usurpée me direz-vous, mais qui prend tout son sens lorsque l’on parle d’automobile sportive. On pourrait très bien glorifier les italiens, ou bénir l’Amérique. Mais on a beau chercher, nul autre ne sait faire des voitures authentiques avec autant de brio et d’art que nos amis britanniques. Et ce n’est pas Noble qui va déroger à la règle avec son extraordinaire M600.</p> <p>La recette de la simplicité fait encore ravage : un minimum de kilos associés à un maximum de puissance, le tout avec une électronique qui brille par son absence ! Avec cette Noble, on est quand même loin de l’illustre philosophie de Colin Chapman, où le poids se doit d’exister qu’avec trois chiffres. Quoiqu’il en soit, les 1274kg annoncés par la M600 sont à mille lieux d’être un handicap. Et ils se font d’autant plus oubliés lorsque que les deux turbos Garett soufflent dans les bronches du V8 4,4l Yamaha/Volvo pour délivrer 659ch à travers la transmission Graziano. Ainsi le rapport poids/puissance de ce monstre atteint la valeur d’une Bugatti Veyron, soit 1,9kg/ch.</p>
<p>Le style évolue, surtout lorsque l’on fait la comparaison avec les modèles précédents de l’artisan anglais. Je m’attendais à voir une auto au gabarit imposant dans le style d’une Lamborghini Murcielago par exemple. Dans la réalité on a à faire à une coque en carbone qui tient dans la silhouette d’une Audi R8, les porte-à-faux proéminent en plus. L’ensemble moteur/boite placé en position centrale arrière sans prise de tête apparente (il suffit de voir l’espace entre le moteur et la grille pour comprendre), la queue en profite pour s’allonger. Les traits sont droits avec ce qu’il faut de courbures, au bénéfice de l’efficacité. En fait, on ressent que tout est construit et pensé autour du châssis tubulaire en acier et aluminium, faisant fi de toute questions quant au raffinement visuel. L’intérieur suit la même logique. On pense efficacité et on adapte ça avec un minimum de confort pour se rendre au circuit par la route. Le GPS ? <em>Connait pas</em>. La climatisation ? <em>Ouvrez les fenêtres électriques</em> (ouf de la technologie) <em>et accélérez</em>. L’airbag ? <em>Vous n’êtes pas là pour dormir sur un coussin</em>. Et ce n’est pas sans déplaire à notre rustique philosophie chère à Autorencontres. Ceci étant dit, l’Alcantara et le cuir des baquets cohabitent avec le carbone. Mais la pièce d’orfèvre à mes yeux, c’est ce tableau de bord, sur fond d’aluminium bouchonné. Superbe !
Pendant qu’on admire ce cocon, deux détails attirent l’œil et font trembler les phalanges autant que le cœur. Le premier étant cette copie simpliste d’un <em>manettino</em> qui se règle sur trois positions : Road, Track et Race. Il agit directement sur la consistance de l’accélérateur et sur l’antipatinage. L’autre particularité de cette molette, c’est qu’elle transforme la voiture en lui donnant le soin de produire respectivement 459ch, 559ch et 659ch. Si vous avez les tripes, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Mais alors que l’on croyait l’antipatinage comme étant le seul tue-la-joie présent dans la M600, un loquet rouge situé en dessous de la commande de boite, exclusivement manuelle, permet de le déconnecter totalement !</p>
<p>Au volant, cette Noble fait oublier son caractère angoissant et se montre d’une relative progressivité. La course généreuse de l’accélérateur et les turbos tempérés permettent de doser correctement la cavalerie. Les embouteillages monégasques au charme inimitable (une Lamborghini Murcielago SV devant, une Bugatti Veyron derrière, <em>what else</em>) offrent la possibilité de se rendre de compte du couple disponible à bas régime. Même en 2ème ou en 3ème la voiture reprend et s’élance avec vigueur jusqu’en haut du compte-tour, effaçant le caractère on/off des moteurs turbo, dans une sonorité caverneuse soutenue par la chorale des dump valves. La motricité, pour une pure propulsion, est exemplaire et catapulte le conducteur de 0km/h à 100km/h en 3,0 secondes. La direction renvoie une quantité d’informations non négligeables et le calibrage en ferait presque oublier la présence d’une pompe d’assistance. Sa capacité à changer de cap est honorable, surtout lorsque l’arrière se dérobe. Forcément, en mode Race et sans antipatinage, il ne faut pas espérer de miracles. Mais la danse s’effectue de manière prévenante et donnerait presque confiance tant la facilité est au rendez-vous. Je ne m’y essayerai pas dans une ville avec une voiture à 232 000€. En revanche, le véritable anglais qui m’accompagne n’hésite pas à reproduire l'exercice plusieurs fois, ce qui est loin de m’en déplaire.
Une fois à l’arrêt on se pose alors quelques questions. La voiture se veut, selon Noble, conceptuellement et philosophiquement proche de la Ferrari F40. Comment une voiture aussi progressive en tout point se permet de perpétuer la méchanceté d’une italienne qui donne des coups de pied aux fesses à tout va avec ses turbos typiques des années 80 ? D’un tout autre coté c’est quasiment louable tant la conception et les sensations sont du même acabit.</p>
<p>Ces quelques kilomètres, certes urbains, m’ont mis une claque et l’écriture de ce papier est amplement justifié. Je cherche encore de défauts à cette M600. Peut-être le prix, un peu élevé pour la catégorie? Mais même à ce tarif, elle se place comme une bonne affaire. On pourrait très bien s'acheter une Ferrari 458 Italia ou Lamborghini Gallardo, mais niveau authenticité, tant au niveau de la conduite que de la production (50 exemplaires entièrement fait à la main), on repassera. Qui plus est avec des performances dignes de la catégorie supérieure. La vitesse maximale est donnée pour 360km/h en passant par les 100km/h en 3,0 secondes. Sans ABS, ESP, climatisation,… le rapport prix/équipements en prend pour son grade bien entendu, mais c’est pour la bonne cause. Une perle comme on en fait plus, dans un contexte politique de plus en plus effrayant. Un bijou qui pourrait trouver sa place sur la couronne, entourée d’autres excentricités anglaises à quatre roues!</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2011/04/28/Essai%3A-Noble-M600#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/771Salon Top Marques 2011urn:md5:5795f4c4284b9db4d2ad756b20aa1ed92011-04-20T14:28:00+02:00Soufyane BenhammoudaEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2011/monaco/Top_Marques_Monaco_2011/.IMG_4666_m.jpg" alt="IMG_4666.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="IMG_4666.jpg, avr. 2011" />Spada, Keating Supercar, Tirrito, Identity Car, Soleil Motors,…Ces marques ne vous disent probablement rien et pourtant, elles ont créee l’évènement ce week-end au sein du Grimaldi Forum pour le Top Marques Monaco. Pour la 8ème fois consécutive, ce salon s’est placé comme le rendez-vous phare de tout ce qu’il se fait de plus puissant, de plus exclusif, et de plus cher dans l’industrie automobile. Autorencontres y était pour vous faire vivre ou revivre ces jours magiques!</p> <p>Quatre jours d’excellence où des marques exclusives se sont donné rendez-vous pour en découdre avec leurs superlatifs respectifs, dans un espace exit de barrières. Ce qui fait l’essence de ce salon, c’est ces préparateurs haut de gamme et hors normes, les fabricants de rêves ou autres « artisans » du luxe. Avec une notoriété grandissante, le Grimaldi Forum a permis la présentation de six nouveautés mondiales lors de ce Top Marques.</p>
<p>Parmi celles-ci, les palmes de la bonne blague reviennent à Tirrito Cars avec sa Ayrton R et à Keating Supercar et sa ZKRs. On a beau chercher, mais il n’existe rien de plus moche que l’Ayrton R, avec ses lignes tirées dans tous les sens. Le moteur devrait disposer de 627ch pour déplacer les 1050kg de l’auto. A coté l’anglaise apparait mieux aboutie au niveau construction. La fiche technique elle, l’est un peu moins. La puissance annoncée est de 600ch, voir 2200ch en option pour une voiture de 1200kg. A en voir la qualité de fabrication de près, et ce dans ces deux cas, l’instinct de survie reprend le dessus et devrait empêcher, les plus stables psychologiquement, de signer un bon de commande.
Soleil Motors, tout aussi timoré, a présenté l’Anadi, une GT sur base de Corvette revue et corrigée à 651ch. Une vison exotique de l’américaine et qui n’est pas sans rappeler quelques études de style ou concepts cars sur même base. Une corvette qui fait apparemment fureur de l’autre coté des Alpes puisque Spada Vetture Sport a dévoilé sa TSS Codatronca Monza en version barquette. Le projet est bien mieux fini tant au niveau construction qu’au niveau cahier des charges avec un V8 compressé (probablement celui de la ZR1) qui développe 700ch.
Enfin, Gemballa, célèbre préparateur de Porsche a fait la présentation de la berline Mistrale et du SUV Tornado. Le style est toujours aussi particulier mais on ressent quand même un changement dans les productions. Les deux voitures adoptent des extensions d’ailes et des ouvertures d’air à plus en pouvoir, tandis que l’arrière reçoit une paire de double-feux en lieu et place des blocs habituels. Sous le capot ça s’énerve avec l’ensemble mécanique entièrement revu et offrant alors 700ch.</p>
<p>Ces nouveautés mises à part, le salon en met quand même plein la rétine. Les sportives « officielles » ne sont pas en reste et on peut ainsi y redécouvrir la Pagani Huayra dans sa robe rouge ou la Koenigsegg Agera R avec son fameux porte ski. McLaren exposait sa nouvelle MP4-12C, accompagnée de son squelette. Toutefois je ferai l’impasse sur les marques comme Maserati, Ferrari ou Porsche qui, en plus d’avouer des puissances deux fois moindre que leurs homologues préparés, par exemple, ne sont là que pour la figuration sous le nom des concessionnaires locaux, même si la vue d’une Maserati Granturismo MC Stradale et de la Jaguar XKR-S est particulièrement agréable.
De leur coté, les artisans sont de plus en plus présent. Marussia fait partit de ceux pour qui le Top Marques représente beaucoup. Leur B1 s’est peaufinée par rapport à l’an dernier et affiche des caractéristiques plus fiables. On regrettera juste l’absence d’une B2.
Dans la même catégorie, Melkus a concocté sa RS2000, sorte de réplique de la Lotus Exige, de 350ch pour 1000kg. Autrement plus gros et distingué, alors que Xenatec était présent avec sa Coupé, sur base de Maybach 57S (un coupé long de 6 mètres, cherchez l’erreur), Conquest Vehicle s’imposait avec le tout terrain Knight XV, entièrement blindé et pesant près de 6 tonnes!
Le Top Marques est la bonne occasion pour les préparateurs d’exposer leurs créations. Exit les excités de la fibre de carbone et des kits aérodynamiques torturés comme Mansory ou Fab Design. Mis à part ABT avec sa R8 Spyder rouge ou PPI avec la Razor GTR, on parle plutôt ici d’executive design, de raffinement comme le montre a merveille Merdad avec son Cayenne en définition 3 portes(!) où tout est orienté vers le confort selon le moindre désir du client.</p>
<p>Des autos en statique dans un salon c’est beau, mais quand elles roulent ca l’est encore plus. Et c’est ce qui fait le charme du Top Marques Monaco avec son slogan « <em>See it, Drive it, Buy it</em> », Regardez-la, Conduisez-la, Achetez-la. Ainsi, une bonne partie des voitures présentes dans l’antre du Grimaldi, se retrouve à l’extérieur pour permettre aux clients potentiels et/ou actuels de s'immerger dans l'auto et d'en prendre le volant sur le circuit de F1 pour se rendre compte des caractéristiques offertes par l'élue de son cœur . Le spectacle n’a pas d’équivalent dans ce cadre qu’est la principauté de Monaco. Comme chaque année, certains en font un peu plus que les autres et ce n’est pas sans déplaire aux yeux et aux oreilles, surtout sous le tunnel avant le port !
Le gens de chez Gemballa s’en donnaient à cœur joie avec le duo GTP700 et Avalanche GTR dans une sonorité inimaginable. La Noble M600, avec un véritable anglais à son volant, ne donnait pas sa part au chien tant au niveau sonore qu’au niveau conduite, où toute les occasions étaient bonnes pour entretenir une légère glisse. Enfin, la timide et tant critiqué Benarrow PB5 pour son design, mettait tout le monde d’accord lorsque le V8 compressé par MTM touchait la zone rouge.
Seulement, il y avait comme une petite différence entre la théorie et la pratique en cette édition 2011. Il était impossible de conduire les véhicules de tests suite à une non prise en charge par l’assureur en dehors du conducteur désigné, sauf avec MTM et Melkus. A revoir pour les prochaines éditions.</p>
<p>Vous l’aurez compris, le Top Marques Monaco porte bien son nom. Toute l’exclusivité automobile se retrouve pendant quatre jours pour s’exhiber de la plus belle manière qui soit, avec un concept unique qu’est celui d’une présentation en statique et en mouvement des voitures. Fort de son succès et voulant répondre au mieux à son positionnement de salon du luxe et de l’art de vivre, le Grimaldi Forum accueil simultanément le Top Marques Montres et cette année, le Top Marques Superboat, en partenariat avec le port de Fontvieille. Des bateaux pour laisser passer le temps, des voitures surpuissantes pour l'accélérer et des montres pour le garder. Un salon comme l’on devrait en voir plus souvent!</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2011/04/20/Salon-Top-Marques-2011#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/770Salon de l'automobile de Genève 2011urn:md5:f2733010c4613b1d2e70da625fd590152011-03-15T23:15:00+01:00Soufyane BenhammoudaEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2011/suisse/salon_de_geneve/.geneve_miniature_m.jpg" alt="geneve_miniature.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="geneve_miniature.jpg, mar. 2011" />1,542€ ! Un record historique du prix au litre d’essence dans l’hexagone. Rouler en thermique devient de plus en plus un luxe et quelques français, ne pouvant encaisser le surcout, se résolvent à utiliser des moyens de transport moins coûteux voir propres (d’ici, j’en vois qui se frottent les mains). Et encore une fois, quoi de mieux qu’un salon international pour réconcilier tout le monde avec ce type de déplacement « vert » en pareil circonstance ? Autant dire que la voiture thermique a du souci à se faire. Et que dire de celle qui incarne le mal, la pollution et la consommation par excellence, la voiture de sport ? Les constructeurs capables d’assumer cette étiquette nous montrent lors de cette 81ème édition du salon que la sportive est loin d’agiter le drapeau blanc.</p> <p>Une bataille livrée à grand coup de puissance, de régiments complets de cylindres armés des dernières technologies de pointe. Mais ici les échelles en vigueur ne sont pas les grammes de CO2 rejetés tous les 100km, les consommations relativement basses ou même l’indice de puissance électrique. Non, ici on parle bien de temps de réponse de la boite de vitesses robotisée, de couple et de puissance de plus en plus folle où le ticket d’entrée de la supercar se situe à 700ch ! Tour d’horizon de la production sportive de ce salon.</p>
<p>Dans le monde des GT, ça s’agite comme nous le montre Ferrari. Annoncée depuis quelques temps déjà, la FF jette un pavé dans la mare que représente la gamme et l’image de la marque italienne avec quatre places. En repensant aux 456 et 612 Scaglietti, ce n’est pas une nouveauté me direz-vous. Sauf qu’ici c’est une familiale à caractère sportif, dotée de deux portes et répondant au concept de break de chasse. Autre nouveauté, la transmission se fait via quatre roues pour assurer une homogénéité à toute épreuve. Signe de la course à la puissance, malgré les dires des uns et des autres, le V12 atteint celle de l’illustre supercar Enzo, 660ch ! Et pour le fun, la marque a ajouté un petit écran sur la planche de bord qui peut afficher les informations concernant la vitesse, le rapport de boite engagé et le compte tour. Niveau gadget il n’y a pas mieux, et les cris de madame devraient, à mon avis, se faire entendre plus souvent. Chez Maserati, pas de fioriture. A côté de la MC Stradale (Granturismo à mi-chemin entre la S et la Corsa), trône la version découvrable de la S, sous une robe bordeaux du plus bel effet. Le V8 4,7l ô combien communicatif devrait prendre une toute autre dimension cheveux au vent. Ce Grancabrio S rentre donc en concurrence directe avec la DBS Volante d'Aston Martin. Ces derniers ont d’ailleurs fait la présentation de deux nouveautés cette année, La V8 Vantage S et la Virage. La petite voit son V8 porté à 430ch et adopte surtout la boite robotisée à sept rapports. La grande se place quant à elle entre la DB9 et la DBS dans la gamme, et fait renaitre la mythique ancêtre du même nom qui, sur ce coup-là, apparait assez usurpé. Pas de grande nouveauté en soi, mis à part l’envie d’étoffer et meubler la gamme entre deux « extrêmes ». Toujours dans le classicisme anglais, Jaguar nous a concocté une version débridée du coupé amiral, la XKR-S. Le V8 atteint 550ch et pointe à 300km/h, bridé électroniquement. Le style abandonne sa discrétion au profit d’appendices aérodynamiques et d’une face avant plus féline, qui me rappel vaguement une Holden CV8.
Le niveau supérieur de la sportivité, nous emmène dans le monde fabuleux et utopique des supercars. Et celle qui attire directement le visiteur est l’une des grandes stars du salon : la nouvelle Lamborghini Aventador LP700-4. En plus d’avoir des chiffres à faire tourner la tête, elle en impose. Le gabarit est ramassé tout en étant caractéristique de celle(s) qu’elle remplace (Murcielago et Diablo). Les lignes sont taillées à la serpe mais rappelle un peu trop l’élitiste Reventon. Du côté de la salle des machines, le V12 cube 6,5l et produit pour les quatre roues motrices 700ch ! Le temps pour passer de 0 à 100km/h est, d’après la firme de Sant’Agata, de 2,9 secondes. En face, la Koenigsegg Agera R n’a pas à rougir. Outre son dessin plutôt réussi (malgré un maquillage prononcé), elle avance quelques 1115ch et une vitesse de 417km/h. Autre particularité du modèle présenté, un coffre de toit pouvant accueillir des paires de skis. Développé par Thule, ce coffre est la matérialisation du vœu d’un client désireux d’aller pratiquer sa seconde passion à Courch’. Et pour le circuit en période estivale, Lexus, LA marque hybride par excellence, propose une évolution de la LFA avec son pack Nurburgring. Mise au point en grande partie sur le célèbre circuit éponyme, elle s’habille d’éléments aérodynamiques en carbone et le V10 développe alors 570ch. Avec un surcout de 60 000€ aux 375 000€ déjà prohibitifs, les 50 clients disposeront d’un pass d’un an et d'une formation complète sur le circuit allemand afin de faire chanter (c’est le cas de le dire) la mécanique.
En passant sur le stand Bugatti, on troque la combinaison pour le smoking, quoique ! La marque alsacienne a fait le déplacement avec trois configurations de Veyron différentes, dont le nouvelle SuperSport qui avoue 1200ch et un 434km/h en vitesse maximale. La qualité de fabrication irréprochable (à 1,7 million d’€uros, quoi de plus normal) aura quand même séduit les riches clients puisque la totalité des trente exemplaires a trouvé preneur. Un souci du détail qui peut passer pour de la grande série face au travail effectué par Pagani sur la nouvelle Huayra. Je n’en dirai pas plus sur le style sur lequel je vous laisserai seul juge. Par contre, la finition met tout le monde d’accord. Le tableau de bord est à mi-chemin entre un Riva et un avion avec ses rétroeclaiages à foison et ses matériaux utilisés. L’utilisation massive de carbone et de titane contient le poids aux alentours de 1400kg. Associés aux 700ch, la voiture est catapultée à près de 370km/h.</p>
<p>Malgré tout, ces sportives de série peuvent être jugées comme poussive ou comme pas assez « exotiques » par certains. C’est alors là qu’intervient les préparateurs qui répondent aux besoins des clients ou qui proposent eux même leur vision de l’automobile. Comme chaque année, un modèle en particulier est prisé car jugé comme une bonne base de préparation. En 2011, c’est le SLS AMG de Mercedes qui va le plus souvent faire l’objet de chirurgie esthétique. Ainsi on y trouvera du sobre comme la Brabus 700 Biturbo qui avoue alors 700ch, dans un habillage qui ne change guère. En montant les marches de la démesure, on rencontre la vision de Hamann avec la Hawk. La puissance s'établit à 636ch alors que l’habillage commence à être difficile à regarder. Le kit s’élargit, les appendices aérodynamique en carbone apparaissent ici et là, et la couleur du modèle présenté, n’est pas du meilleur goût. Du coté de Fab Design, la SLS se nomme Gulfstream. Un jeu de mot caractérisant les pays du Golfe, principaux clients des productions de la marque. Là, la SLS commence à ne plus ressembler à celle d’origine. La caisse élargie et trouée à outrance repose sur des jantes aux dimensions un peu trop généreuses. Enfin, on arrive chez les rois de la démesure, Mansory. La Coreum est une douteuse opération chirurgicale où la SLS s’est vu greffer le nez de la SLR Stirling Moss, échangé son regard contre celui d’une 599 GTB et le tout habillé de carbone apparent. Le résultat est…déplorable et le tout donne l’impression que rien n’est fini. Le moteur est quant-à-lui donné pour 660ch, dont une évolution à 800ch par la suite.
Mais ces excités de la personnalisation que sont les préparateurs ne se sont pas contentés que de la SLS. Sur le même stand Mansory, on pouvait également voir la Siracusa, une Ferrari 458 Italia directement sortie d’un jeu vidéo de tuning. Le moindre espace de carrosserie est propice à recevoir des lamelles en carbone censé améliorer l’appui. L’intérieur suit le même délire alors que le moteur lui gagne 20ch. Passé cette cour de recréation qui sert de stand, tout devient plus sérieux avec Novitec. Ces allemands friands d’italiennes se sont eux aussi laissé aller sur la 458 Italia. Le travail est nettement plus propre. Les appendices aérodynamiques y sont pour quelque chose avec les 609ch qui permettent d’atteindre les 330km/h. Mais là où on s’y attendait le moins, c’est la préparation de la 599 GTO. Ils se sont dit que 670ch c’est peu alors que 888ch c’est mieux. Avec le V12 revu à cette puissance, la voiture explose le 0-100km/h en 3,2sec. Autre particularité, le conducteur peut choisir de l’intérieur le volume sonore de la voiture. Pour rappel, la 599 GTO n’avait rien de discrète avec sa ligne extraite des 599XX sur laquelle les ingénieurs ont juste rajouté un catalyseur!
Audi n’est pas en reste. La R8 a fait la joie de MTM, qui a ajouté deux turbos à la R8 V10. Le résultat atteint 777ch et un beau 3,0sec tout rond pour le 0-100km/h. Et histoire d’en mettre plein les yeux, le coupé a eu la carrosserie entièrement polie.
Enfin, Porsche est aussi une marque prisée par ces sorciers. RUF a présenté la nouvelle RT-12R. Le flat-six 3,8l qui, d’origine développe 385ch, passe alors à 730ch! Pour la vitesse maximale, on inverse simplement le 7 et le 3. Sportec, de son coté, a préparé une bombe sur une 997 GT2 R, déjà bien velue à la base, la SPR800R. Le travail effectué sur les turbos offre 180ch de plus que d’origine pour atteindre les 800ch !</p>
<p>Mais au milieu de ce beau monde, il en reste certains qui se font timide voir pathétique, au grand regret des passionnées. Parmi ceux là, Renault n’a rien eu d’autre à faire que de rééditer le nom de Gordini à travers la Wind, de se mettre à la série spéciale avec la Floride qui n’est autre qu’une Megane CC et d’exposer une 4l coupée en deux plutôt que d’en faire une exposition complète ou un concept (on peut espérer) pour ses cinquante ans. Porsche, avec un stand énorme, a décidé d’exposer uniquement sous le signe de l’hybride avec une 911 GT3R presque victorieuse aux 24h du Nurburgring et un concept 918 RSR de toute beauté. Du coté de la série, rien de palpitant. On y redécouvre les énièmes séries limitées de la 997 et une Panamera S Hybrid. Chez Audi, un cousin du groupe, c’est la même chose. La R8 Spyder est déjà connue, et les TT-RS, RS5 et RS3 se ressemblent un peu trop. Le concept A3 Sedan crée l’événement. Il est beau, bien fini, mais ne suffit pas à contrer la trop nombreuse série de TDI présents sur le stand.
Du coté des grandes timides, les reines de la consommation par excellence, les américaines. Notamment Chevrolet qui expose ses modèles sportifs dans un coin du stand et repousse sa nouveauté, la Camaro Cabriolet, dans un coin plutôt que de la mettre en avant.</p>
<p>Encore une fois, la sportive est loin de baisser les armes face à l’électrique et autres alternatives, au contraire. La course à la puissance entre les constructeurs les emmènent à créer des armes de destruction massive. Et au cas où les munitions seraient en manque, le régiment de préparateurs, de plus en plus présents au salon de Genève, vient épauler les troupes, équipé des pneus au toit. Malheureusement, on sent que ça se bat légèrement en retraite. Certains ont préféré passer dans le camp opposé mais sans trop savoir sur quel pied danser. D’autres ont carrément déserté.
Mais un final, qu’en est-il réellement de cette voiture électrique ? Celle qui va autant polluer à la production qu'au recyclage des batteries ? Celle qui va consommer autant mais différemment alors qu’on nous répète sans cesse de faire des économies sur l’éclairage ou le chauffage en hiver car nos centrales nucléaires ne suivent plus ? Ce jour la n’est pas encore arrivé et, en attendant, des millions de chevaux demandent à être utilisés!</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2011/03/15/Salon-de-l-automobile-de-Gen%C3%A8ve-2011#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/769Présentation du Trophée Andros 2010-2011urn:md5:50fb7ef259175bb8ddc52cf04e8860ad2010-11-27T14:00:00+01:00Soufyane Benhammouda73 (Savoie)<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/trophee_andros/.mni_m.jpg" alt="mni.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="mni.jpg, nov. 2010" />En général, l’hiver est une période morte pour toutes manifestations ou compétitions automobiles. Mais il en est une qui fait de cette saison son identité, le Trophée Andros, qui se dispute pour la 22ème fois en cette année 2010-2011. Ainsi, les 20 et 21 novembre 2010 s’est tenue la présentation presse de cette édition, dans la plus haute station de ski d’Europe, Val Thorens, qui est également le lieu de la 1ère épreuve. Autorencontres y était pour vous faire vivre les coulisses de cette compétition.</p> <p>Le rendez-vous est donné pour le samedi en début d’après-midi, sous une météo exécrable, pour découvrir les dix sept équipages qui se retrouvent pour en découdre à plus de 100km/h sur la glace en catégorie Silhouette. Le tout avec une brochette de pilotes encore plus exclusive que jamais avec cinq issus de la Formule 1, dont le célèbre Alain Prost qui cour pour la seconde fois consécutive avec son Dacia Duster. Un plateau qui promet du grand spectacle puisque quatre pilotes présentent un certain potentiel de victoire, et que chacun d’entre eux se situent dans des équipes différentes.
Autre particularité cette année, c’est la reconduite du Trophée Andros Electrique pour la seconde fois et où l’enjeu est de taille. Ce challenge se situe comme la première et seule compétition automobile officiellement 100% électrique, où Franck Lagorce est le metteur au point de ces petits buggys. Quoi de mieux que ces deux jours de présentations pour enfin pouvoir faire la comparaison entre ces deux types de moteurs ?!</p>
<p>Pour mes premiers baptêmes de piste en Trophée Andros, c’est Pierre Llorach qui sera mon « chauffeur » avec sa Clio N°9b puis, Alain Prost lui-même avec son Dacia Duster.
La place du passager n’est pas prévue dans ces types d’engin et je me retrouve ainsi dans une position où le coup est plié avec le casque qui touche le plafond et le bras qui entoure un tube de l’arceau-cage. Le temps de faire les présentations avec Pierre que le commissaire de piste donne le feu vert.
Le régime se maintien 4-5000tr/min et…<em>mamaaaaaaan</em>! L’expérience est simplement indescriptible. Le moteur hurle derrière le dos, ca vibre de partout, les rapports s’enchainent à la volée avec virilité. La poussé est fabuleuse et impressionnante sur ce revêtement. Le premier virage se présente. Appel/contre-appel, la voiture se retourne à près de 130° d’angle, pour une glisse dans le mauvais sens et on regarde le virage s’approcher par la vitre latérale. Les lois de la physique sont complètement bouleversées dans une maitrise qui parait naturelle. Ca serait presque facile…de se prendre le mur de neige de plein fouet. Une fois le point de corde atteint, le moment vécu à bord est n’a pas d’équivalences. Cela donne l’impression d’être dans ces petites voitures à friction chère à notre enfance. On fait tourner les roues à fond et on lâche. Et bien là, c’est pareil! Les 4 roues motrices tournent au rupteur pendant que le pilote monte quelques rapports pour jouer sur le couple et quand tous les clous on retrouvés leur esprit, ca repart de plus belle.
Avec un coup de volant et une expérience comme celle du Saint-Chamonais, le baptême prend une dimension autrement plus « effrayante » et physique, et force le respect. Le respect que d’être assis aux cotés d’un pilote de son ampleur, sur une piste fraichement rebaptisé à son nom. Privilège poussé jusqu’au bout puisqu’en sortie de piste, Alain Prost m’accompagne en voiture (s’il vous plait) jusqu'à dans son stand, en temps normal à l’abri des regards de tous, même des journalistes. J’en profiterai pour discuter un peu plus avec lui et un de ses ingénieurs.</p>
<p>Cette folle journée se termine par une conférence de presse où l’accent est mit sur le Trophée Andros Electrique, suivie par une séance d’interview des pilotes pour enfin se terminer au chaud à l’auberge pour déguster une raclette dans l’ambiance fidèle au Trophée. En dehors des pistes et de la concurrence, tout le monde passe un moment dans la joie et la bonne humeur. En fait, cette ambiance donne l'impression que c'est une bande de copain qui s'organisent une sorte de (très) gros tournoi. Que cela continue !</p>
<p>Apres une longue soirée (et une courte nuit, cela va sans dire), la piste ensoleillée nous attend, ainsi que les sessions de baptêmes. Un manque se fait ressentir vis-à-vis des thermiques. Les sensations procurées par ces v6 3.0l de 350ch m’ont littéralement drogués. Mais le professionnalisme me rattrape et me pousse à aller découvrir ces voitures électriques.
Depuis le temps que vous nous suivez sur Autorencontres, vous savez que ce type d’énergie pour l’automobile n’est pas ma tasse de thé. Trop fade ? Insuffisant pour nourrir la passion automobile ? A voir…
Lors de la conférence de presse, Nicolas Prost a avoué être sceptique sur ce système là, pour finalement l’adopter, à en voir son classement au général la saison dernière.
Pour ce coup d’essai, c’est Olivier Pernaut, fils du célèbre Jean-Pierre, qui m’emmène sur la glace (et me réveiller par la même occasion). Dans le cas de l’Andros, ces voitures là ont un déficit de 230ch, et deux roues motrices et directrices en moins. Du coup, « <em>le pilotage s’avère plus fin, plus calme et plus naturel dans le sens où il faut jouer sur le transfert de masse et on maintien la dérive à l’accélérateur</em> » m’explique Olivier. En gros comme une propulsion traditionnelle…sauf que le couple est disponible immédiatement, ce qui permet des reprises non négligeables sur ce type de surface. Toutefois le bruit strident issu du moteur électrique (qui donne l’impression d’être dans une grosse voiture radiocommandée) est limite agaçant.</p>
<p>Ce trophée se place donc comme une véritable vitrine technologique concernant la voiture électrique. Le mariage avec le sport auto serai même envisageable. Quoi qu’il en soit, ce baptême de piste a pu me faire glisser vers le même constat que Nicolas Prost. Mais ce qui ne m’empêche pas, pour l’instant, de prôner l’énergie thermique, où les sensations sont décuplées à souhait et où elle fait appel à tous les sens.
Pour finir sur une note à propos du championnat en lui-même, l’Andros voit sa popularité en constante augmentation. Cette saison qui s’annonce palpitante ne devrait que suivre cette même voie. A ce propos, l’organisation a pris l’initiative de l’ouvrir au pari sportif, en partenariat avec le PMU, pour la grande finale au Stade de France le 5 mars 2011. L’idée devrait être reconduite sur l’ensemble de la saison 2011-2012.<em> Alors, quels sont vos pronostics ?</em></p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/11/27/Pr%C3%A9sentation-du-Troph%C3%A9e-Andros-2010-2011#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/768Voyage dans le temps à Stuttgarturn:md5:6defe77367a3d514c5f4a282e5906f192010-10-22T13:58:00+02:00Soufyane BenhammoudaEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/voyage_dans_le_temps/.miniature_m.jpg" alt="miniature.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="miniature.jpg, oct. 2010" />2010, quelle belle année sous le signe de l’automobile. Plusieurs innovations technologiques au bénéfice de l’environnement ou l’agrément de conduite ont vu le jour en parallèle de la présentation d’une multitude de sportives de plus en plus rapides. Une avancée qui, en regardant les livres sur l’histoire de l’automobile, perdure depuis cent vingt quatre ans (!) Chez Autorencontres, on se pose alors la question du "<em>mais que s’est-il passé durant toutes ces années ?</em>"
Pour trouver la réponse, un voyage spatio-temporel, ou plutôt un retour vers le futur s’imposait !</p> <p>Malgré les températures hivernales arrivant, la destination ne sera pas une paradisiaque plage d’océan pacifique en pleine saison estivale, mais une ville à cinq cent kilomètres à l’est de Paris, Stuttgart, le berceau de Mercedes-Benz et de Porsche et accessoirement, celui de l’automobile même. Contrairement à la superproduction américaine de 1985, ce n’est pas une Delorean qui va me permettre d’effectuer ce voyage sensoriel, mais la société allemande Stuttgart Marketing Gmbh qui, pendant deux jours, m’accompagnera à travers les visites des musées Mercedes et Porsche, du complexe Meilenwerk et de la très populaire fête de la bière, la Cannstatter Volkfest, fidèle à l’ambiance du Bade-Wurtemberg.</p>
<p>Pour commencer, c’est le remarquable musée Mercedes-Benz qui m’attend près de l’usine mère. Haut de quarante sept mètres pour une surface totale de 16 500m², l’édifice se place comme une vitrine de l’histoire de la marque et de son savoir-faire. Après avoir acheté le ticket d’entrée (8.00€ pour les adultes à la journée) c’est un gigantesque atrium qui m’accueille tous murs nus. Il est surplombé d’une pseudo étoile rappelant l’emblème de la marque et cerclé d’une bande lumineuse, à l’intersection des trois branches, qui me fait penser à un OVNI vu du dessous. D’ailleurs, les trois ascenseurs (ou capsules temporelles) qui vont me mener en 1886, affichent eux un design pour le moins futuriste et spatial. Suite à une ascension de trente quatre mètres et un bond de cent vingt quatre ans en arrière, les portes s’ouvrent sur un parcours de visite en deux parties : une qui reprend chronologiquement les grandes avancées technologiques de Mercedes à travers sept salles d’expositions, et une autre qui se consacre à la diversité des modèles phares et mythiques de la marque grâce à des galeries spécifiques.
Ce périple va conduire le visiteur à remonter le temps en passant d’une grande époque à l’autre par une rampe où d’anciennes photos murales datées relatent de grands faits historiques, en liens plus ou moins proches avec l’histoire de la marque, comme la naissance du tourisme de masse, du premier tour de France ou de la création des Nations Unies. Ainsi on pourra voyager dans le 21ème siècle pour vivre la naissance de l’automobile suite à l’union des idées de Gottlieb Daimler et de Karl Benz, celle qui va accoupler un moteur à explosion à un véhicule à quatre ou trois roues, comme en témoigne la Benz Patent Motorwagen, la première voiture de l’histoire. Si la fibre automobile coule dans vos veines aussi continuellement que moi, elle ne devrait pas vous laisser indifférent.
Le visiteur va ensuite enchainer ces salles en découvrant la naissance de la marque qu’illustre cette impressionnante Mercedes Simplex 40PS de 1902 jusqu'à l’exposition « Fascination Technique » avec un libre accès sur un espace où l’on découvre le travail des ingénieurs de la marque en matière de recherche, de développement et de design avec une vision sur les années à venir et quelques modèles de divers record du monde. Entre temps, l’esprit du passionné aura été bouleversé par la rencontre des premiers véhicules diesels ou à compresseur comme la 260D de 1937, l’imposante 500K Roadster de 1936, et par le choc visuel de la 300 SL ou un des deux exemplaires de la 300 SLR coupé dans l’espace des « miracles de l’Après-Guerre avec la diversité des formes de carrosserie ». L’étonnement ne sera pas en reste avec la zone « Sécurité et Environnement » et celui de la « Mondialisation et Personnalisation des besoins » où cette Classe S 600 V12 aux normes américaines (et en plaques californiennes) va attirer mon attention parmi ses sœurs de 1982 à aujourd’hui.
Les collections thématiques viennent renforcer ce spectacle visuel avec « la galerie des voyageurs » qui expose une brochette de bus de tous horizon et des plus populaires berlines allemandes diesel, ou « la galerie des secouristes » et ses différents véhicules d’interventions rapides. Parmi les plus originales, « la galerie des utilitaires » et « la galerie des célébrités » offrent une sélection de camions de 1912 au model 1624 de transport automobile en passant par cet étonnant Rennwagen-Schnelltransporter de 1955 au look de 300 SL (qui servait au transport de l’impressionnante 300 SLR conduite par Sir Stirling Moss et Juan Manuel Fangio en course en 1955), ou un échantillon de perles rares comme la 500 SL de la défunte Princesse Diana et du Classe G « Papamobil » de 1980 au milieu de stars du cinéma à l’image de ce ML qui m’a baladé dans le film Jurassic Park étant plus jeune, situé dans l'angle mort de cette monstrueuse 190E AMG ayant appartenue à Ringo Star et à laquelle j'aimerai sans problèmes joindre mon nom au sien sur une carte grise.
Enfin, tout bon spectacle ne sera pas tel sans un bouquet final à la hauteur. Pour être franc, malgré une légère transparence aux discours du guide dans l’oreillette pour privilégier mes photographies, la prononciation de ce dernier du terme « Supersport Wagen » n’a fait faire qu’un tour à mon sang, agité mon rythme cardiaque et poussé mes jambes à avancer plus vite que mon corps. Une telle excitation pour allez se décoller la rétine plus rapidement et longtemps devant des bijoux de technologie et de sportivité que représente ce CLK-GTR Road Version. Un rêve de gosse que d’en voir un exemplaire un jour, peu importe où et comment. C’est fait ! Pour parfaire ce moment, les concepts Vision SLR et C111 encadrent cet Objet Roulant Non Identifié. Dommage pour l’absence de la C112, présente à ce moment au Mondial de l’Automobile de Paris. Et comme une surprise n’arrive jamais seule, la dernière salle d’exposition m’appelle au son ultra-réaliste d’une MP4-13 championne du monde de Formule 1 avec Hakkinen. C’est alors que je découvre un virage relevé avec toutes les étoiles filantes qui ont fait la réputation de Mercedes en compétition. L’idéal serait de s’assoir sur cette sorte de balcon surélevé et d’écouter les mécaniques allemandes se déchainer lorsqu’un modèle en particulier est mit sous les feux des projecteurs. Fait intéressant, dans un musée que l’on visite dans l’ordre chronologique, ici, c’est le chemin inverse qui est utilisé pour finir avec une Benz 14cv RennWagen de 1900, après avoir admiré les Classe C DTM, un camion de course ou les mythiques flèches d’argents, avec une anecdote sur leur naissance en 1934.
D'un point de vue strictement muséologique, cet édifice est bien ficelé et convient à toute la famille qui ne pourra pas s’ennuyer grâce à une multitude d’écrans pédagogiques à propos de Mercedes par exemple. De plus, les cent soixante pièces de collections présentées sont dans un état irréprochable, sous un éclairage doux et savamment étudié et surtout, elles ne sont pas barricadées aux quatre coins. La marque annihile ainsi la frustration photographique et augmente l’impact sensoriel que ces automobiles peuvent faire ressentir au visiteur par une proximité jamais vue.</p>
<p>A l’opposée au nord-ouest du musée de l’étoile automobile, se tient celui de la marque aux vingt huit mille victoires en compétition, Porsche. Ce monument de 5600 m² a été imaginé par une équipe d’architectes autrichiens de renommé et inauguré l’an dernier, au sein du site Porsche à Zuffenhaussen. Une ambiance high-tech se dégage de ce musée blanc et vitré en deux parties, composé d’un bloc supporté par trois piliers obliques et un « socle » qui fait office d’entrée du musée et d’une autre (palpitante) surprise. Après avoir acheté le ticket à 8.00€, là aussi, j’exécute l’ascension la plus longue d’Allemagne puisque cet escalator, qui mène à la salle d’exposition, détient le record national de longueur avec ses soixante mètres ! Pour les plus sportifs, il existe la version escalier.
Une fois au sommet, j’ai la regrettable impression de ne pas avoir fait ce voyage dans le temps, auquel je prends gout, instauré par le musée Mercedes. La stratégie de présentation par Porsche est différente : trois thèmes d’expositions disposés de manière périphérique. Un noyau qui met en avant les innovations technologiques de Porsche, renforcée par une ronde sur la gloire avec des monstres de compétition et une seconde, extérieure, qui présente chronologiquement les modèles phares de série qui ont fait la réputation de la marque. Cette stratégie reprend l’idée même du développement de Porsche avec une base de recherche, des essais concluants en compétition et un semblant d’adaptation pour une utilisation civile. Si une fausse note devait être soulevée, c’est que tout cela fait un peu désordonné et je ne sais plus trop où donner de la tête parmi ces quatre-vingts perles de sportivité présentées. Ce qui est sûr en revanche, c’est que la qualité est au rendez-vous dans cet écrin pur et blanc où seules les voitures servent de décoration pour éviter toute pollution visuelle.
La visite commence donc par les débuts de Porsche et du Docteur Ferdinand Porsche avec la première 356. S’enchaine alors la rapide évolution de ce concept mythique dans l’histoire de l’automobile. Et ce n’est pas sans rappeler l’illustre Volkswagen Coccinelle, issue du même « père ». Le ton est donné parallèlement avec ces six coureuses de la célèbre Targa Florio, dont cette tristement célèbre 550 Spyder avec James Dean. Les yeux vous guident ensuite vers l’épopée 911 en étant chahuté entre les concepts car originels, les versions de série, et quelques diverses versions de course, dont la 962 du Mans à effet de sol qui a été pour l’occasion « scotchée » au plafond. L’anecdote diffusée dans l’oreillette raconte qu’avec son fond plat et diffuseur arrière, la voiture peut, théoriquement, rouler à l’envers à partir de 321,4 km/h. Intéressant ! Après avoir nettoyé ma rétine avec ces cinq générations de 917 et avant d’avoir scruté en détail quelques mécaniques nues, c’est une 944 Carrera GTS qui va retenir mon attention. Elle correspond idéalement à mes goûts prononcés pour les voitures anguleuses et musclées, typique des années 80. Le reste aura la simple mission de faire une piqure de rappel sur les stars routières jusqu’à la 993 Polizei qui affiche la fierté pour les constructeurs allemands d’équiper la maréchaussée, comme l’a également prouvé Mercedes dans son enceinte.
En tournant sur moi-même pour immortaliser une vue d’ensemble, mon œil croise un bout d’aileron gris. Je suspends mon action et ressent une palpitation qui ne m’est pas inconnue. Je fais machine arrière et je découvre les rondeurs arrières d’une 911 GT1 Road Version, précédée d’une Carrera GT de la même teinte. Après une dizaine de minute à rêver devant ces raretés, c’est au tour des cinq générations de 911 Turbo, de la 930 à la 997, de m’accueillir depuis leur plateau tournant. Enfin je me dirige vers la sortie pour me surprendre avec le département restauration digne d’une caverne d’Ali Baba. A travers une baie vitrée, la vue sur des automobiles qui viennent de retrouver leur jeunesse ne devrait pas laisser de marbre les visiteurs. Mais en ce 8 octobre 2010, c’est la présence au milieu de ce beau monde du concept 918 Spyder qui va saisir mon regard. Tout simplement fabuleux !
Et pour finir à Zuffenhaussen en me permettant d’administrer une note personnelle, je ne saurait conseiller de traverser la rue pour faire une petite visite de la concession Porsche Stuttgart où il est possible de faire la connaissance (si ce n’est déjà fait) d’une 997 Sport Classic, une Carrera GT jaune ou d’une RUF YellowBird, entre autres.</p>
<p>Notre dernière escale de ce fabuleux séjour se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale du Bade-Wurtemberg, au Meilenwerk. Basé sur un ancien aérodrome semi-militaire de la banlieue, ce concept se place comme Le forum de l’automobile. Ainsi, l’ex hangar se divise en quatre parties : une salle de conférence, un hôtel, un ensemble de centres de quelques prestigieuses marques européennes et enfin un immense dépôt-vente pour particuliers. Imaginez-vous, un musée où toutes (ou presque) les voitures peuvent s’acheter.
La visite commence avec le hall partagé entre Arthur Bechtel et Stoll Classic, revendeurs spécialisés en anciennes, où une cinquantaine d’Oldtimers et plus modernes sont disponible à la vente. Un tracteur Porsche ou une Glas Goggo Coupé feront partie des curiosités tandis qu’une Ford GT accompagnée d’une Mercedes Classe E Lumma Design vont rétablir la balance sur l’échelle du temps. De plus, il n’est (évidemment) pas rare de croiser des ancêtres de la Seconde Guerre sur une dalle de béton tachetée d’huiles, signe du charme des fuites incurables des ancêtres. Après avoir prit le volant d’une ancienne (une Alfa Romeo 1300 GT en ce qui me concerne) grâce à la gentillesse de Zeitreise, et découvert l’évolution de la roue, mes pas me guident vers ce deuxième hangar, plus gros et assez particulier. Ici, une multitude de box en verre font office de lieu de stockage pour particuliers en échange de cent cinquante euros par mois. Ainsi ce sont des Dodge Viper SRT10, Mercedes 190 Evo2 ou SLR 722 GT qui m’accueillent. Tout autour c’est le Groupe Gohm qui y siège avec les centres Ferrari-Maserati, Lamborghini, Bentley et Jaguar, qui ajoute en termes de quantité et de qualité avec leurs voitures en vente ou en cours de révision. Et si une petite faim vous prend, le restaurant Targa Florio se situe à l’étage avec des plats qui déroutent par rapport aux standards culinaires allemands.
De plus, il est possible de faire le tour de quelques boutiques art-déco’ aux tendances rétro, où l’on peut s’offrir des peintures du Grand Prix de Monaco d’époque ou d’ancienne pompe à essence des années 60 américaines. De quoi meubler correctement un garage. Et n’en déplaise à ces dames, une boutique de vêtements aviator et racing trône au beau milieu du complexe. Enfin, l’hôtel V8 ouvre ses portes aux visiteurs pour plonger dans une ambiance d’un goût que je qualifierais d’original. Une suite de chambres thématiques qui permettent de somnoler en rêvant de celle que vous venez d’acheter plus bas quelques temps avant. Ma préférence va pour la pièce Car-Wash où les montants sont des rouleaux et le cadre du lit, une Mercedes W111.
Le Meilenwerk est un superbe espace dédié à l’automobile qui accueille toutes sortes d’événements mécaniques à l’image du témoignage de ces traces de pneus au sol suite à <a href="http://www.youtube.com/watch?v=bhrNqbhOqOY">ca</a> ! Le concept de ce forum se veut complet avec ses quatre parties. C’est le lieu idéal pour les entreprises ou riches particuliers qui souhaitent y tenir un séminaire autour de l’automobile. Écouter un orateur, accompagné de ces rutilantes pièces de collection, doit en sensibiliser plus d’un. Le lieu est également très prisé des collectionneurs et surtout des passionnés puisqu’il se place comme un musée où les voitures sont accessibles sans barrières, et où l’entrée est entièrement gratuite.</p>
<p>Pour finir, si la grisaille quotidienne vous pousse à aller effectuer ce périple en Allemagne et qu’entre deux visites une petite soif vous prend, allez déguster une onctueuse bière stuttgartoise, comme à la fête de cette boison (qui a lieu de manière saisonnière tout au long de l’année). Malheureusement je ne pourrais pas m’étaler sur la soirée du Cannstat puisque l’alcool et l’automobile sont deux thèmes qui moralement ne se marient pas ensemble, et surtout, qu'il me faudrait autant de litres d’encre que de litres de bière consommés lors de cette fête pour retranscrire la chaleureuse ambiance allemande de cette fête. Et encore… !
La visite de ces trois lieux d’exception font redécouvrir l’automobile et permettent de mesurer le poids du passé sur le présent et le futur à venir. Des lieux où les découvertes bouleversent les sens de par leur rareté et qualité, qui répondent au mode de vie allemand basé sur la confiance avec l’absence de « frontières » entres ces bijoux et les visiteurs, quelque soit le lieu visité, et surtout une mise en valeur d’un objet conçu pour la mobilité et qui est présenté de façon immobile. Mais que les plus frustrés se rassurent (comment peut-on l’être après ces édifices), malgré une non-exhaustivité volontaire de ma part, ces visites ne sont que la partie visible de l’iceberg par rapport aux événements de l’année prochaine. Du 5 au 8 mai 2011, la ville de Stuttgart (accessible en trois heures et demi en TGV depuis Paris), va célébrer les cent vingt cinq ans de l’automobile lors de l’automobilsommer, avec ces trois musées comme acteurs principaux et pour l’occasion sur leur trente et un.
Allez, pour la confidence je vous donne un événement phare parmi la multitude d’autres : une démonstration de cent vingt cinq ans de voiture de course sur un circuit citadin en plein centre de la capital régionale.
Il va falloir se préparer au choc !</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/10/22/Voyage-dans-le-temps-%C3%A0-Stuttgart#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/767Sport et Collection 2010urn:md5:4259b9160dd59dfeb3dfcd22453f2bad2010-06-17T18:15:00+02:00Soufyane Benhammouda86 (Vienne)<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/Sport_et_Collection_2010/.miniature_m.jpg" alt="miniature.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="miniature.jpg, juin 2010" />Du 4 au 6 juin 2010 s’est tenu l’incontournable Sport et Collection « 500 Ferrari contre le cancer », 16ème du nom. Inutile de rappeler que cet événement haut en couleurs (surtout en variante de rouge) est à but caritatif et que la totalité des recettes est reversée au CHU de Poitier pour la recherche contre le cancer. Ainsi, ce sont plus de 500 Ferrari et autres sportives qui se sont données rendez-vous sur l’asphalte du circuit du Val de Vienne.</p> <p>L’atmosphère qui règne autour de ce circuit durant tout le week-end est réellement unique. Croiser d’innombrables italiennes ou même tomber nez à nez avec une Pagani Zonda aux cotés de 458 Italia, 360 Challenge Stradale ou autres 365 GTB4 Daytona dans la cambrousse, procure une joie indescriptible à tout passionnés d’automobiles, même à une heure avancée du matin. Sans compter le moment où tout ce beau monde se réveille et arrive au pas en direction du circuit, sur ces petites routes viennoises. Mais le clou du spectacle se situe dans l’enceinte du circuit (ca, je suppose que vous l’aviez bien compris dès le début).</p>
<p>Comme chaque année, le paddock est rempli de toutes sortes de voitures de toutes époques confondues, et certains participants n’hésitent pas à employer les grands moyens à en voir les motor-home mobilisés, qui cohabite avec la simple toile de tente d’autres. Les plateaux Sport-proto et GT Le Mans valaient le détour avec un véritable spectacle audio-visuel en bord de piste crée par le passage des Ferrari F40LM et 333SP. De même que le trophée Jean Sage qui, en partenariat avec le département Ferrari Classiche, a réuni quelques œuvres d’art roulantes comme les 275 GTB, 250 GT California Spyder, ou la célèbre 250 GTO estimée à une bagatelle de 15 millions d’Euro ! Avoir un tel chef d’œuvre devant ses yeux, à l’air libre, et sans barrière ou gardes est émotionnant. D’ailleurs, Sport et Collection est l’un des rares événements de cette ampleur où le public est traité à sa juste valeur, comme un passionné de belles mécaniques et/ou carrosseries. Il est libre, dans une limite de sécurité, d’aller et venir à travers le paddock ou les stands, où l’ambiance course est fidèlement retranscrite.</p>
<p>Toutefois, avec l’équipe d’Autorencontres, nous avons relevé quelques déceptions sur cette 16ème édition qui n’a pas eu le faste des années précédentes. Moins de participants et moins de diversité. De plus, Ferrari S.p.A devait faire le déplacement avec la toute nouvelle Ferrari 599 GTO pour sa 1ere présentation public, et ainsi se retrouver avec ses ainées 288 GTO et 250 GTO. Un souci d’organisation de la firme italienne aurait eu raison d’elle. Dommage !</p>
<p>Au final, Sport et Collection « 500 Ferrari contre le cancer » est l’événement majeur de l’année pour tout fanatique de Ferrari ou d’automobile de prestige. Un sommet unique en son genre, qui plus est en France. Plus besoin de faire le déplacement jusqu’en Italie pour voir autant « d’italiennes ». A 20€ l’entrée paddock plus tribune et 25€ le baptême de 2 tours de 3,7km du Val de Vienne à bord d’un de ces bijoux, l’organisation place le rêve à portée de main. Et puis c’est pour la bonne cause. Maintenant vous savez quoi inscrire sur votre agenda à la date du 1er weekend de juin!</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/06/17/Sport-et-Collection-2010#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/766Essai: Renault Sport Clio RSurn:md5:885989713695c815d4106b82ba6884eb2010-06-08T15:53:00+02:00Soufyane Benhammouda42 (Loire)<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/renault_clio/.miniature_m.jpg" alt="miniature.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="miniature.jpg, juin 2010" />Je viens de négocier un virage dans une stabilité extraordinaire avec une légère dérive du train arrière. Devant moi se dessine une ligne droite suffisamment longue pour chatouiller la mécanique. J’appuie ! L’aiguille du compte tours monte avec vigueur, le tout dans un hurlement rauque. J’atteins les 7250tr/min. A ce moment je tire la puissance maximale de ce moteur au rendement de 100ch/l. Le voyant vert sur le tableau de bord s’allume et réclame le rapport de boite supérieur. Allez, encore 250tr/min… et on recommence avec la 4eme vitesse. Non je ne suis pas au volant d’une Porsche 996 GT3, mais derrière celui d’une Renault, la Clio RS! Retour ce millésime 2006.</p> <p>Par rapport à la version précédente, la « petite » Clio s’est embourgeoisée, gabarit et équipement plus complet obligent. Ainsi, elle accuse 1240kg sur la balance soit 130 de plus que la version 2004. Malgré la hausse de puissance (qui culmine à 200ch) le rapport poids/ puissance descend à 6.2kg/ch. Le tableau continue de se noircir encore un peu avec le moteur.
Ce 2.0l 16 soupapes manque de piment. La courbe de couple se voit lissée par rapport aux versions précédentes qui, elles, ne faisaient pas dans la linéarité avec un moteur à deux visages, avec une explosion bien distincte à mi-régime. De plus il s’avère assez mou à bas régime. Cela risque d’être embêtant en ville…surtout pour une citadine ! Mais bon, la Clio III RS est avant tout conçu pour le sport extra-urbain.</p>
<p>Pour cela, le bloc affiche quand même des performances correctes dans ce segment avec un 0-100km/h en 6,9s, un 1000m départ arrêté en 27,5s pour une vitesse maxi de 215km/h (en déca des 220 de la version précédente). La raison provient de la nouvelle boite à 6 rapports qui dispose d’un étagement court. Le seul hic ? En 6eme, les trajets autoroutiers deviennent insupportables en raison du bruit. Les 130km/h réglementaire s’obtiennent à 4000tr/min, et la vitesse maxi à 7000tr/min. Aie !
En revanche, en conduite sportive ou musclée, cette boite courte, associée à la commande aux débattements courts et précis, donne des ailes à la Clio, ce qui participe grandement au plaisir. Les baquets assurent un excellent maintient et la position de conduite est améliorée et pensée pour le sport. Un regret toutefois au sujet de cet intérieur semblable à une Clio III DCi normale, ce qui s’oppose au kit carrosserie extérieur qui annonce la couleur.</p>
<p>Une fois passé le cap des 4000-5000tr/min, le 2.0l part facilement à l’attaque de la zone rouge. L’ensemble moteur/boite est une merveille, qui pousse à rester dans les tours. L’amortissement ferme ne caricature pas le confort comme pourrait le faire une Fiat 500 Abarth. Ce qui n’est pas de refus sur ces routes vallonnées et défoncées de la région stéphanoise. Malgré son poids, cette RS est une dévoreuse de succession de virages. Le châssis de cette bombinette est une prouesse. Il lui confère un équilibre et une stabilité hors-pair. Le sous-virage est limite inexistant grâce à un train avant qui reprend les organes de la Megane RS. L’essai de cette Clio par Autorencontres s’est effectué avec l’ESP débranché, ce qui libère le train arrière. Il se montre joueur avec une tendance à vouloir passer devant au levier de pied ou en freinage brutal en appui. Le tout dans une progressivité déconcertante, à en devenir trop facile. En parlant de freinage, la Clio III RS adopte des disques ventilés de 312mm à 4 pistons pour l’avant et des disques pleins de 300mm à l’arrière. Le feeling à la pédale est plus que satisfaisant et le système encaisse les freinages répétés sans broncher. La direction me laisse un gout amer en revanche. Le volant épais a un bon retour d’informations mais l’assistance électrique me donne l’impression d’être dans un simulateur. Peut être qu’elle exige une certaine accoutumance, mais, à mon avis, une assistance hydraulique conventionnelle aurai apportée un plus à la conduite de la voiture.</p>
<p>Cette Renault Sport Clio RS a tout d’une GTI, ou presque. Un châssis digne de ce nom, un freinage au mordant et à l’endurance de confiance et un moteur gourmand des hauts régimes. Mais il se montre trop peu démonstratif à bas régime et surtout trop linéaire, ce qui lisse les sensations. Qu’importe. Sur le marché de l’occasion elle se négocie entre 10000€ et 15000€ selon l’état, les options et le kilométrage. Elle affiche un rapport prix/plaisir des plus avantageux. Une bonne affaire…si l’on n’est pas trop exigeant !</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/06/08/Essai%3A-Renault-Sport-Clio-RS#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/765Monaco Racing Weekend on yachturn:md5:3b881dfd579b0fd52b24f2f2fc077cac2010-06-07T14:43:00+02:00Soufyane BenhammoudaEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/racin_weekend/.miniature_m.jpg" alt="miniature.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="miniature.jpg, juin 2010" />Dans la vie, il y a deux types de rêves : ceux qui peuvent se réaliser, et ceux qui, même avec tout l’optimisme du monde, nous donnent l’impression que c’est irréalisable d’avance. La plupart des passionnés d’automobiles lambda, comme moi, sont dans ce second cas. Si on m’avait dit deux semaines avant le Grand Prix de Monaco 2010 que j’allais y assister depuis un yacht, je n’y aurais pas cru.
Et pourtant, c’est la proposition qui a été faite à Autorencontres par Marussia quelques jours avant. Ainsi, c’est un week-end entier qui m’attend sur le Mac Brew, devant le plus glamour et historique Grand Prix de la saison.</p> <p>Le premier rendez-vous est fixé pour le vendredi à 21h00 pour une soirée de bienvenue. J’avais déjà vu la Principauté de Monaco de nuit mais jamais en période de GP. Devant les yeux j’ai un défilé de sportives, de BCBG et autres bimbos clinquantes. Les gentlemen en smoking accompagnés de beautés en robe glamour se font de plus en plus rares.
J’arrive donc devant ce fameux yacht. L’emplacement de ce dernier sur le port est juste parfait ; le premier de la ligne droite qui suit la chicane en sortie de tunnel. Je donne mon nom puis dépose mes chaussures avant de monter à bord. Ambiance !
La décoration est sobre et efficace avec des petites bougies et un jeu de lumière plaisant. Je me balade dans ce qui sera ma « maison » durant deux jours encore, afin d’y prendre mes marques pour être un peu plus à l’aise. Depuis la proue j’admire le port monégasque dans son ensemble, avec la multitude d’autres yachts, qui se transforment en mini boites de nuit l’espace d’une soirée.
Marussia étant partenaire et sponsor de Virgin Racing, la visite des 2 pilotes s’est bien passée comme prévue avec une présentation et un échange questions/réponses entres ces derniers et les invités.
Il se fait tard et je décide donc de rentrer. Plus loin sur le port, je croise une Marussia B1 poussiéreuse. <em>« Oh un client est venu avec sa voiture ! ».</em> Niveau communication c’est un peu tiré par les cheveux, mais je laisse le bénéfice du doute. Au même moment, Eddy Jordan me frôle l’épaule. Le temps de me rendre compte que c’était lui, qu’il était déjà loin.</p>
<p>La journée du samedi commence à 10h00 et je me réveil donc à 7h00 après une courte nuit. Le temps de prendre le train depuis Nice et de rejoindre l’hôtel Meridien à l’autre bout de la principauté que j’arrive à l’heure. J’entre dans ce fabuleux établissement pour rejoindre la digue d’embarquement qui se trouve plus loin. Je traverse le hall d’entrée, la piscine, la plage privée, et tout le monde me lance un bonjour souriant, sans aucune autre question.
La navette pour le Mac Brew arrive. C’est un Wally, où les coques de sièges sont en carbone. A bord je suis aux petits soins avec notamment un plateau de fruits frais, qui le sont encore plus lorsqu’on n’a pas prit de petit déjeuner. La traversée du port vaut le détour elle aussi. C’est l’effervescence avec une foule de Zodiac qui assure les transferts, et le passage aux pieds des plus grands vaisseaux est vraiment impressionnant.
Hier, dans la nuit et depuis la poupe, je n’avais pas vu « mon » yacht. Là, je me retrouve nez à nez avec lui…« Ah oui quand même ! ». Il est énorme avec une couleur bi-ton (bleu et blanc).
Je me hisse à bord et file au dernier étage prendre place sous le soleil. La haut, je croise une tablette avec une bonbonnière remplie de boules Quies et de casques de chantiers. Je n’ai jamais entendu de F1 tourner et j’en viens à me poser des questions vu l’armada nécessaire pour les supporter. Quelques secondes après, les SafetyCar officielles (SLS et C63 AMG) passent. A l’accélération le bruit fait décoller les tympans et pourtant ce ne sont « que » des AMG !</p>
<p>11h00, et les premières Formule 1 s'élancent. Depuis Sainte-Dévote le bruit est insupportable et les conversations téléphoniques sont plus que difficiles. Depuis le yacht le spectacle sensoriel donne la chair de poule. Je ne vois rien mais je les entends bien jusqu’au Casino puis, plus rien... Le tunnel résonne et voilà qu’elles arrivent ! Passage lent de la chicane puis réaccélération en pleine charge. Pour le fun je n’ai pas mis de protections auditives. Ca décape bien comme il faut ! Il est 12h00. Le traiteur de choix propose un ensemble de mets excellents et un service irréprochable avec le souci du détail.
L’après-midi se composera des qualifications des Formule 1 (partie intéressante puisque les pilotes donnent le maximum, ce qui améliore le spectacle) et de la seconde course de 30 tours des GP2.
La journée sur le yacht finie, je regagne la terre ferme pour assister à la présentation des Marussia B1 et B2 sur l’esplanade du Grimaldi Forum, avec un discours du patron dans cette ambiance petits-fours/champagne qui plait tant, puis je me lance dans une séance photo improvisée jusqu’à la nuit tombante.</p>
<p>Dimanche matin, rebelote. «<em> Tu connaitras le rythme métro-boulot-dodo tôt ou tard »</em> m’a-t-on dit ! Quel dur métier. En revanche aujourd’hui ne ressemble pas à hier (et encore moins à demain, ca c’est sur), car c’est jour de course(s). A peine arrivé sur la digue d’embarquement au Méridien que la principauté résonne au son des flat-6 des 911 GT3 de la Porsche SuperCup. Etant impatient d’arriver à bord pour ne pas rater cette manche, je prends quand même plaisir à déguster ces fruits frais toujours de la partie.
Une fois à bord je prépare le matériel photographique et commence la journée. La Porsche SuperCup sera suivie des Formule Renault dans la matinée.
Du temps de midi, en attendant la course de F1, une Spyker Aileron fait des tours de circuits en guise de présentation et d'essai. Elle est simplement sublime, comme je l’avais rencontrée au salon de Genève, et encore plus dans ce coloris exotique.
Le soleil tape fort et je trouve à porté de main un panier avec divers produits de beautés et de protection solaire. Vraiment tout est pensé pour le bien être des invités.
Durant le repas, la foule se met à crier et acclamer. En suivant le son, je vois un semi’ officiel arriver. Sur la remorque se trouve tous les pilotes au départ de ce 68eme Grand Prix de Monaco. Moi aussi j’acclame…le courageux chauffeur à s’aventurer dans les petites rues monégasque. Quelques minutes après c’est au tour du Prince Albert de Monaco de faire un tour de piste à bord d’une Venturi Fetish.
Ce Dimanche 16 Mai 2010 à 14h00 va marquer mon esprit pour toujours. Entendre 24 Formule 1 lancées à pleine charge en même temps dans ces rues urbaines est à vivre au moins une fois dans sa vie. L’ambiance est à son maximum. Les ponts des yachts sont pleins, comme les balcons des bâtiments environnants, pendant que certains se sont fait une tribune de fortune sur le rocher.
A 16h00 la course prend fin sur une victoire de Mark Webber qui a dominé tout le long de la course. Bon sang, que le temps passe vite quand on vit ca de l'interieur. Dans le hurlement des cornes de yachts pour célébrer la fin, un groupe de personnes depuis une terrasse accroche au treuil de la grue d’évacuation une bouteille de champagne destinées aux commissaires de piste situés plus bas. Décidement unique cette ambiance !</p>
<p>Il est temps pour moi de rentrer. C’est sans doute le seul moment où on aimerai faire des heures supplémentaires. Sur la navette je savoure ces derniers moments d’une expérience unique. Sur le retour, un bouchon d’Orange jusqu’à Vienne va ajouter 2h30 de temps de parcours aux 5h théoriques. Je rentre à 2h00 du matin pour me lever 2h plus tard. Le retour à la réalité est fait, mais j’ai la tête encore pleine de souvenirs.</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/06/07/Monaco-Racing-Weekend-on-yacht#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/712Essai : BMW M6 e63 Cabrioleturn:md5:b7de8e6478df2ae19c8cc4d36187722c2010-06-06T14:41:00+02:00Florent Potier63 (Puy-de-Dôme)<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/63/Essai_BMW_M6_e63_Cabriolet/.bmw_m6_cabriolet_m.jpg" alt="bmw_m6_cabriolet.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="bmw_m6_cabriolet.jpg, juin 2010" /></p>
<p>Au sommet de la gamme BMW, on trouve la M6 Cabriolet. Affichée à 130 000 € sans option, le tarif de la nôtre s'envole à près de 150 000 €. Un prix aussi élevé que le poids de l'auto puisque ce sont plus de deux tonnes que le V10 de 5.0 aura à tracter. Avec ses 4,87 m de long et 1,86 m de large, on pourrait définitivement s'attendre à un paquebot peu flatteur pour son conducteur. Oui, mais il n'en est rien...</p> <p>Après avoir pris place dans l'auto, on est rapidement saisi par une impression de qualité qui, il faut le dire, est en fait une réalité. Le cuir étendu Indianapolis Rot flatte conducteur et passagers. Les sièges, bien entendu électriques et chauffants, offrent un confort excellent et un maintien qui le serait aussi si j'étais un peu plus costaud. Boite SMG III en position neutre, pied sur le frein et pression sur le bouton de démarrage. Le V10 se réveille dans un bruit qui ne laisse pas de doute sur ses performances tout en restant discret. On sent qu'un excellent travail a été réalisé sur l'insonorisation. Premier départ et premier point flagrant : la direction est très légère. C'est presque déroutant par rapport au gabarit de l'auto mais permet de manoeuvrer facilement. Après quelques kilomètres à allure modérée et sans brusquer la bête fraîchement réveillée, nous arrivons dans le petit village de la Roche Blanche. Les rues sont étroites et pentues, un exercice qui pourrait intimider mais à tort. La M6 se montre docile. L'occasion d'apprécier les radars avant et arrière avec affichage sur l'écran du GPS et le système d'assistance au démarrage en côte : ce dernier conserve la voiture immobilisée quelques secondes après avoir relâché la pédale de frein. Tout de même soulagé de retrouver une route sur laquelle deux voitures peuvent se croiser, je décide de m'attarder sur un détail particulièrement séduisant : l'affichage tête haute. Projetées sur le pare-brise, des informations telles que la vitesse et le régime moteur tombent sous le regard sans même quitter la route. Déroutant sur les premiers kilomètres, ce système est un réel plus du point de vue de la sécurité, surtout que comme nous le verrons plus tard, la M6 pousse au vice et ce qui vous parait loin se rapproche en réalité très vite de vous !</p>
<p>Au fur et à mesure que l'on prend l'auto en main, on grimpe un peu plus dans les tours. Et plus on monte dans les tours, plus on veut monter dans les tours. C'est terrible mais logique, la puissance est perchée à presque 8000 tr/m et le couple, bien que réparti sur une large plage de régime, atteint son maximum à plus de 6000 tr/m. Le bruit n'est pas non plus étranger à cette envie, il vous prend aux tripes et vous oblige à appuyer encore un peu sur cette pédale de droite si mauvaise pour votre permis. Quelques virages sympathiques se profilent alors que je pourrais faire un strike sans le moindre problème avec les points de mon permis. Ma découverte récente avec cette auto m'oblige à une prudence certaine mais la direction se révèle précise et le roulis contenu. Le poids se ressent tout de même et vous rappelle qu'il ne s'agit pas d'une GTI avaleuse d'épingles. Ca tombe bien car on rejoint maintenant la voie rapide. "La voie rapide"... Dans ces trois mots, il y en a un qui prend tout son sens au volant de la M6. L'insonorisation et le confort de l'auto gomment un peu les sensations et il est nécessaire de regarder le compteur pour comprendre qu'il va être très dur d'être un conducteur politiquement correct. Alors que j'imagine être dans les règles, je frôle déjà la confiscation. On descend quelques rapports pour se retrouver en troisième et on écrase. L'affichage tête haute m'indique très clairement que les 8000 tr/m sont franchis, d'un coup de palette, le quatrième rapport prend son office et les 507 chevaux de l'extraordinaire V10 propulsent l'auto toujours plus vite et toujours avec la même facilité. Et on recommence avec la cinquième. Cette fois-ci, c'est le JT de 20 heures assuré. Tant pis, ce n'est pas tous les jours qu'on a une M6 entre les mains et même si c'était le cas, je crois que ce serait pareil ! On laissera les sixième et septième rapports de côté et les 300 km/h pour une autre fois. Il est temps de retrouver une allure plus proche de la légalité et de regagner la ville. Le visage du démon s'efface pour laisser place à celui de la sage auto. Un créneau plus loin, il est temps de descendre et de remercier chaleureusement Paul, son propriétaire. Seul regret, le froid du jour n'aura pas permis de profiter de la sonorité du V10 cheveux au vent !</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/06/06/Essai-%3A-BMW-M6-e63-Cabriolet#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/671Départ du Gumball 3000 à Londresurn:md5:83a06f4b6a78673dae5a1e2b766c44082010-05-31T12:16:00+02:00Florent PotierEtranger<p><img src="http://autorencontres.free.fr/public/Miniatures/2010/Grande-Bretagne/Gumball_3000/.gumball_3000_m.jpg" alt="gumball_3000.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="gumball_3000.jpg, mai 2010" />
Londres. 1er mai 2010. 11 h 00. Les concurrents du célèbre Gumball 3000 ont laissé leurs bolides sur la ligne de départ. Un petit tour le long des barrières de sécurité permet de situer le niveau : Jaguar XKR, Ferrari 360 Modena, Porsche 997 GT3 RS mk II… Attiré par un bleu criard, le regard découvre une magnifique Lamborghini Murcielago LP640 Roadster garée à côté de sa sœur Gallardo dans une variante chromée. On parle de nouveau de chrome à l’approche d’une des nombreuses Mercedes-Benz SLR présentes ce jour là. La liste pourrait être développée pour les 120 véhicules présents, tous du même acabit que ceux précédemment cités. Le départ est prévu pour le milieu de l'après-midi. L'équipe d'AutoRencontres a tout juste le temps de continuer à admirer les autres bolides et trouver une place bien située pour les regarder en action et vous faire partager ce moment.</p> <p>Les premiers bruits de moteur commencent à se faire entendre, sous l'arche de départ. Quelle auto déboulera en première position ? Les yeux des spectateurs guettent l'apparition d’un phare ou d’une calandre… et ce seront ceux de la très reconnaissable Morgan Aeromax qui se dévoileront en premier. Il s’agit du véhicule de Maximillion Cooper, ancien mannequin britannique désormais organisateur de l’évènement depuis 1999. Citons pour le plaisir le nom des plus beaux qui se succèderont : Bentley Continental GT, Aston Martin DB9 Cabriolet, Lamborghini Murcielago, un nombre conséquent de Porsche, de la 996 Carrera à la 997 GT2 et même une Mercedes-Benz SLR Stirling Moss (en plus des multiples SLR classiques, cela va sans dire). Il ne faut pas non plus oublier les Audi R8 ou Ferrai F430, Dino et 458, les nombreuses 599, l’Aston Martin DBS Cabriolet ou la Bugatti Veyron… J'arrêterai cette liste pour le moins impressionnante juste après avoir précisé que des véhicules plus extravagants encore étaient également présents : Batmobile, van discothèque, un énorme Chevrolet Silverado, Volvo S90 Limousine, Mercedes Classe C à suspensions hydrauliques…
Pour cette 12ème édition, après s’être élancés de Pall Mall, à côté de Trafalgar Square, les 120 participants rejoindront Amsterdam, Copenhague, Stockholm, Boston, Québec puis Toronto avant d’atteindre le point final de ce rallye : New York. Nous ne parlerons pas ici de l’aspect contestable de cette épreuve, chacun ayant son opinion là-dessus, mais il faut bien reconnaître que voir autant de supercars réunies pour parcourir 3000 miles (4800 km) en sept jours est quelque chose que l’on ne voit nulle part ailleurs et qui, en plus de faire du bien, colle à l'esprit d'AutoRencontres. Have fun !</p>http://autorencontres.free.fr/index.php?post/2010/05/31/D%C3%A9part-du-Gumball-3000-%C3%A0-Londres#comment-formhttp://autorencontres.free.fr/index.php?feed/atom/comments/630